On l’a vu dès les premiers signes de déconfinement au début de l’été : les consommateurs sont revenus dans leurs boutiques, leurs restaurants, leurs supermarchés, leurs garages préférés… protégés si nécessaire, mais avec envie. Car nous sommes sociaux, sensibles, tactiles, même. C’est une chance durable pour tous les points de vente. Certes, nous achèterons tous davantage en ligne, certes, nous nous ferons davantage livrer et nous ferons davantage confiance aux photos, vidéos et descriptions pour passer une commande. Mais nous ne changerons jamais radicalement nos habitudes : notre plaisir passe par la nécessité, voire l’obligation de la visite, du toucher, de l’échange, de la comparaison en rayon, etc.
La distribution physique via les réseaux de points de vente, a donc, soyons-en convaincus, une longue vie devant elle !
Encore faut-il que les distributeurs soient connus et reconnus, qu’ils proposent une belle expérience de consommation et une vraie valeur ajoutée, pour donner l’envie d’y venir. Etant donné la concurrence et la facilité d’accès à certains produits (sans se déplacer), la proximité et la compétitivité ne suffisent plus à faire la différence.
Souvent, la préférence du consommateur est basique : elle correspond à l’a priori que l’on se fait. Une sorte de préjugé favorable, qui fait qu’on pousse telle porte plutôt que telle autre, et que si la première expérience a été conforme à notre a priori, on y retourne, on devient fidèle. Et cet a priori, comment le crée-t-on ? Par la publicité !